Consciente de la nocivité des produits sanitaires, la Ville a mis en place un Code vert dès 1993 sur lequel repose une gestion différenciée des espaces verts. Un inventaire et un classement des espaces ont été effectués : à chaque catégorie correspond des solutions spécifiques (désherbage manuel, paillage…) à mettre en œuvre toujours dans un souci de respect de l’environnement et des écosystèmes.
Renoncer à utiliser des produits phytosanitaires n’est pas sans conséquences à assumer : le travail manuel est plus long et plus laborieux. Mais comparées aux produits chimiques, quelques herbes hautes sont beaucoup moins nocives pour la santé !
La commune a fait l’acquisition en 2018 d’un désherbeur mécanique qu’elle partage avec la commune de Brécé.
Cet appareil permet de contenir la végétation spontanée sur les espaces publics imperméabilisés. Il vient compléter la désherbeuse à vapeur qui est plus spécifiquement adaptée aux surfaces sablées et au cimetière.
Il est rappelé qu’il revient à chaque riverain de la voie publique de juguler en toute saison, les adventices indésirables poussant spontanément en «pieds de murs » au droit de sa façade, en « pieds de clôture » et en limite d’espace public. Cette disposition ne vise pas les espèces spontanées locales qui peuvent concourir à l’embellissement de l’espace public (rose trémière, coquelicot …). Bien évidemment, cet entretien sans produit phytosanitaire et phytopharmaceutique, peut se réaliser sous forme d’entraide ou de manière collective.
Le paillage est une méthode naturelle permettant de freiner la pousse d’herbes invasives dans les massifs d’arbustes et de fleurs. A cet effet, les services de la ville ont été dotés d’un broyeur qui transforme les produits des tailles d’arbres et d’arbustes en un broyat idéal pour le paillage.
La 3e façon de lutter contre les mauvaises herbes est de considérer qu’elles n’en sont pas ! Et donc de les laisser librement se développer pour constituer un paysage naturel. Mais cela reste encore difficile à faire accepter aux mentalités.
Le code vert s’applique aux nombreux espaces naturels et de loisirs communaux qui bordent l’agglomération : Espaces natures du Chevré, de la Motte, du Pont de Maillé, du Gould’œuvre, du ruisseau de Joval.
C’est plutôt une gestion extensive qui prédomine sur ces espaces constitués, avec les trames bocagères, principalement de prairies, parfois humides. Ainsi, par exemple, mis à part les bords d’allée et les terrains de jeux et de plein air tondus plus régulièrement (mulching), c’est le broyage ou le fauchage qui est pratiqué en moyenne deux fois par an.
Les intérêts sont multiples :
L’entretien des rues et voies communales est programmé à intervalles réguliers : les grands axes sont faits au minimum tous les mois et 2 fois par mois en période de tombe des feuilles, les voies secondaires (lotissements, impasses) tous les 2 mois, les cours et placettes sont faites à chaque période de vacances scolaires.
Au-delà de l’objectif « propreté », il s’agit également d’entretien : élimination de la terre qui s’accumule dans les caniveaux, limitation du développement des mauvaises herbes grâce à cette action mécanique, éviter inondation des voies par le nettoiement des grilles de pluviales notamment à la période de tombe des feuilles.
Pour que la promenade soit sans gêne, due plus particulièrement aux déjections de nos compagnons, des distributeurs de sacs-gants se trouvent à proximité des poubelles publiques. Ces bornes ont été installées à différents endroits de la commune : Champ Séquart, Chemin des 4 Saisons, square du Calvaire, rue Victor Pannetier, à proximité de l’Ecole de musique, rue des Vignerons et espace jeux de la Timonière.